Editions : Taurnada
Genres : Thriller / Polar
Note : 13/20
J’avais découvert la plume simple et efficace de Magali Collet, il y a quelques mois, avec son livre Comme une image. J’avais bien aimé. Lorsque les éditions Taurnada m’ont proposé de recevoir son nouveau roman, écrit à 4 mains avec Isabelle Villain, j’ai accepté car j’étais curieuse d’en savoir plus.
Le Pitch
Lors d’un vernissage, une galeriste est assassinée, ce qui va bouleverser la tranquillité d’une petite commune au cœur du vignoble bordelais. Des secrets, des mensonges et des trahisons vont éclater. De plus, deux frères se retrouvent après une longue séparation, et la liberté de l’un d’entre eux dépendra de la détermination de l’autre.
Mon Avis
J’ai terminé de lire ce bouquin avec un sentiment assez neutre. J’ai trouvé que l’histoire restait un peu en surface, sans vraiment creuser les personnages ni les lieux. Pour moi, ce livre manquait un peu de profondeur. Tout s’enchaîne rapidement, les événements et même l’évolution des relations entre les personnages, c’est presque trop rapide pour vraiment s’y attacher et y croire.
Toutefois, la plume des deux autrices est plutôt claire et efficace, donc ça se lit facilement. C’est simple, mais efficace et clair. Et niveau construction du récit, c’est cohérent, donc pas de souci de ce côté-là.
C’est une lecture correcte, qui fait le job, mais qui ne possède pas d’effet “Wahou !” pour être parfaitement honnête. Si vous êtes à la recherche d’un petit thriller pour passer le temps de façon légère et agréable, In Vino Veritas fera parfaitement l’affaire.
Titre : In Vino Veritas Auteur : Magali Collet & Isabelle Villain Editions : Taurnada Nombre de pages : 256 Prix : 9,90 € L’acheter en ligne
A lire aussi :
- Comme une image, Magali Collet
C’est ce que je craignais avec ces auteures, trop de facilités.
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C’est difficile de mettre de la profondeur, du background dans une histoire je trouve. C’est pas tous les auteurs qui y arrivent. Bernard Minier disait que lui, il écrivait plein de trucs sur ses personnages, sur les lieux, etc.. il faisait plein de recherches mais il ne mettait finalement que peut de choses visibles dans ses textes. Le reste, c’est la parti immergée de l’iceberg mais qu’on peut juste ressentir entre les lignes. C’est ça la profondeur que j’aime dans les romans. Mais c’est pas facile à faire, c’est sûr ! 😅
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Tu décris exactement ce qu’est la profondeur, mais quand on approche de la question du mal, donc dans les thrillers en particulier, je pense qu’il est essentiel de creuser les personnages et de réfléchir à cette question insoluble, en plus il faut quand même un peu s’appliquer dans le style par respect pour les lecteurs et pour son titre d’auteur.
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C’est vrai que la notion du mal revêt de multiples facettes ! Il y a de quoi faire avec la psychologie humaine dans les thrillers héhé !
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