Editions : Pocket
Genres : Polar / Thriller
Note : 15/20
En règle générale, mes expériences avec les romans de Karine Giebel se résument à un « ça passe ou ça casse ». C’est un peu comme les dragées surprises de Bertie Crochue : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Pourtant, avec Jusqu’à ce que la mort nous unisse, j’ai plutôt eu la chance de tomber sur une bonne pioche. L’univers de la montagne m’a captivé, même si quelques discordances ont émaillé la relation entre les personnages principaux.
Le Pitch
L’Ancolie, à la fois une fleur magnifique et dangereuse, reflète la dualité de certains souvenirs et regrets. C’est aussi le nom d’un chalet isolé en montagne, où vit Vincent, un homme solitaire et marqué par son passé. Préférant vivre dans le présent, il consacre sa vie à sa passion pour la montagne et à son métier de guide. Cependant, la mort frappe près de lui, le forçant à affronter la réalité. Convaincu qu’il s’agit d’un meurtre, Vincent, aidé par Servane, une jeune recrue de la gendarmerie, se lance dans une quête de vérité. Cette recherche le conduit sur des chemins terrifiants, mettant en lumière ses propres démons et dévoilant des secrets enfouis au cœur de la vallée paisible, qui auraient dû rester cachés. Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale.
Mon Avis
Le talent de conteuse de Karine Giebel est indéniable, arborant cette touche distinctive qui confère une densité bienvenue au récit, une psychologie captivante aux personnages, et une profondeur saisissante au décor. Le lecteur se trouve totalement immergé dans l’intrigue, suscitant chez moi une impatience quotidienne de me replonger dans cette histoire pour dévorer quelques chapitres de plus.
L’intrigue est solidement construite, et les personnages sont plutôt bien développés. Cependant, la relation entre les protagonistes principaux, Vincent et Servane, a parfois provoqué chez moi un haussement de sourcils. Certains aspects semblaient peu crédibles, tels que l’écart d’âge significatif et l’orientation sexuelle d’un personnage. On perçoit toutefois que le livre a été publié en 2009.
J’ai particulièrement apprécié le cadre montagnard de l’histoire et cette vallée où chacun se connaît. À travers les pages, j’avais l’impression de respirer l’air frais et de me connecter avec la nature.
Dans l’ensemble, malgré quelques faiblesses dans la dynamique relationnelle des personnages, j’ai passé un agréable moment de lecture. Les chapitres se dévorent aisément, témoignant de mon immersion totale dans l’histoire. En résumé, un bon roman de Karine Giebel !
Titre : Jusqu’à ce que la mort nous unisse
Auteur : Karine Giebel
Editions : Pocket
Nombre de pages : 605
Prix : 8,60 €
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On sent que l’auteure est fan de la montagne, et qu’elle apprécie les relations humaines faires de rudesse et parfois même de dureté dues à un excès de pudeur.
Oh et si la relation entre les deux héros n’a amené qu’un haussement de sourcil de ta part, elle ne devait pas être très impressionnante 😂
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C’est vrai que les relations interpersonnelles dans les romans de Giebel, c’est toujours un peu compliqué ! Une marque de fabrique ? Peut-être ! 🤷
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