Editions : Cherche Midi
Genres : Thriller / Historique
Note : 12/20
Le saviez-vous ? La véritable orthographe est bien Monna Lisa avec deux “n”, car il s’agit de la contraction du mot italien “Madonna” qui veut dire “Madame”. Madame Lisa donc. La célèbre dame de Léonard de Vinci. Le tableau le plus célèbre au monde. Celui qui fait tant parler de lui et semble si mystérieux. C’est de ce mystère qu’il est question dans ce roman de Jonathan Santlofer. L’auteur s’inspire d’un fait réel survenu en 1911 au musée du Louvres, le vol de la Joconde, comme toile de fond de son histoire. Espérant une enquête historico-ésotérique palpitante à la manière de Dan Brown, le livre n’a malheureusement pas su répondre à mes attentes, bien que le résumé ait initialement capté mon intérêt en tant que passionnée de Florence et de la Renaissance italienne.
Le Pitch
Paris 1911: La Joconde est dérobée au musée du Louvre, pour être retrouvée deux ans plus tard à Florence. En 2019, l’historien d’art Luke Perrone découvre le journal de son grand-père, Vincent Perrugia, le voleur de La Joconde. Accompagné d’un inspecteur d’Interpol et d’une mystérieuse jeune femme, Luke se lance dans une quête pour résoudre les mystères centenaires autour du vol, mettant en lumière des adversaires prêts à tout pour protéger une vérité dérangeante.
Mon Avis
Beaucoup de longueurs et d’élucubrations amoureuses d’adolescents prépubère du protagoniste, épris de sa voisine de table à la bibliothèque. On sent la passion de l’auteur pour Florence et l’art de la Renaissance, des thèmes qui me touchent en tant qu’amoureuse de cette ville et de cette période artistique. Cependant, il faut éviter d’en faire trop, selon moi, pour ne pas perdre le lecteur moins familier avec ces sujets.
Le mystère entourant le vol de la Joconde progresse lentement, le danger semble peu présent et peu palpable. On ne ressent pas de sentiment d’urgence ou de peur pour le personnage. La narration se perd entre les différents points de vue au présent, notamment celui de Luke Peronne, de l’enquêteur d’Interpol, et d’un mystérieux personnage dans l’ombre observant le protagoniste. Au passé, les extraits du journal de Perrugia en italiques et le récit de son vécu sans italique créent une confusion. L’utilisation d’ellipses pour résumer l’avancée dans l’histoire de Perrugia de Luke Peronne rend la lecture déroutante.
Le passé de voyou de Luke Perrone semble peu crédible. Comment un ancien membre de gang peut-il devenir professeur d’Histoire de l’Art à l’université ? Le transfuge de classe paraît si incroyable qu’il en devient peu vraisemblable.
Mes attentes d’une enquête palpitante avec des codes mystérieux, des énigmes à résoudre et des secrets bien gardés n’ont pas été comblées. Je pensais me plonger dans des hypothèses et des conjectures, être éblouie par les déductions du personnage principal, à la manière de Robert Langdon dans le Da Vinci Code de Dan Brown. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Les chapitres courts facilitent la lecture, la plume est fluide, mais le roman n’a pas réussi à retenir mon attention. L’ennui s’est installé dès le premier tiers, et bien que j’aie persisté jusqu’à la fin, la déception prévalait, car j’espérais vraiment aimer ce livre qui semblait avoir tous les ingrédients pour me plaire.
Titre : Les enquêtes de Luke Peronne : L’héritage Monna Lisa
Auteur : Jonathan Santlofer
Editions : Cherche Midi
Nombre de pages : 432
Prix : 22.90€
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